La Révolution Par-tisane

La Révolution Par-tisane

Le monde change 🌎 On pourrait l'écrire mille fois, le lire un million de fois, ça n'empêcherait pas le monde de changer. Pour le meilleur ? Pour le pire ? Pour le différent, c'est certain. Dans le meilleur des mondes, il nous parait important d'accompagner le changement qu'on souhaite voir dans le monde. Et parfois, ça tient à un sachet de tisane.

L'empreinte carbone du thé

On estime aujourd'hui que l'empreinte carbone d'une tasse de thé est d'environ 20 grammes (source : “Tea's carbon foodprint : Saint or Sinner”, 09/2009, Nigel Melican). À titre de comparaison, 100g de bœuf ont une empreinte carbone de 3,6kg et une tomate a une empreinte carbone évaluée à 300g (pour une tomate de 130g). Côté boisson, un verre d'eau en bouteille produit un peu plus de 100g de CO2, un verre de lait environ 250g et un jus de fruits pressés plus de 300g par verre.

Bien sûr, l'évaluation de cette empreinte est une moyenne. En effet, entre agriculture biologique et agriculture conventionnelle, entre cueillette manuelle et cueillette mécanique, entre un séchage à l'air libre et un séchage au wok, entre un transport par avion ou un transport par bateau... on obtient un bilan différent. La valeur de 19g est donc donnée au titre de moyenne - et c'est ce qui nous intéresse, à savoir : comment choisir son thé lorsqu'on cherche à être du bon côté de la moyenne ?

Les bienfaits de la culture du thé

Si cultiver, manufacturer et transporter le thé présente un impact environnemental, celui-ci n'est pas que négatif. En effet, les immenses plantations de théiers représentent une agriculture peu exigeante en eau et très efficace pour transformer le dioxyde de carbone en dioxygène : tout au long de sa vie (qui dure entre 50 et 80 ans), le théier va agir comme un puits à carbone.

Comment concilier thé et environnement ?

Chacun, à son échelle peut agir. Le premier levier d'action concerne la préparation du thé ou de l'infusion : quelle que soit votre boisson, mieux vaut préférer une eau du robinet bien filtrée à une eau en bouteille. Au moment de la chauffer, contentez-vous de chauffer uniquement la quantité d'eau nécessaire : aujourd'hui, la majeure partie de l'empreinte carbone d'une tasse de thé apparait au moment de l'infusion. Préférez une bouilloire à thermostat, qui permet de chauffer l'eau à la bonne température, plutôt que de la faire bouillir inutilement (souvenez-vous que ne pas faire bouillir l'eau du thé est toujours une bonne idée).

Le deuxième levier d'action est le choix de la boisson. Vous pouvez par exemple vous tourner de façon prioritaire vers des thés issus de l'agriculture biologique, afin d'encourager cette démarche et soutenir ceux qui s'y convertissent. Cela ne signifie pas que les plantations sans label sont de mauvaises qualités, mais c'est une garantie supplémentaire quant à la qualité des pratiques qui y ont cours. Vous pouvez également chercher des alternatives locales, en consommant par exemple des infusions de graines françaises entre deux tasses de thé !

Et si vous choisissez des thés et infusions en sachets, vous pouvez choisir de privilégier des productions locales et écologiques. Notre choix, par exemple, est de travailler depuis 2016 avec une entreprise bretonne pour proposer nos recettes en sachets, garantis 100% sans plastique (amidon de maïs pour la mousseline, cellulose végétale pour le suremballage, la ficelle et le piti papier). C'est aussi ça, la révolution par-tisane !


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