Longtemps enveloppé d'une brime de mystère, le thé blanc est aujourd'hui l'un des plus recherchés. Quels secrets se cachent sous sa couleur et pourquoi dit-on de lui qu'il est le prince du thé ?
Thé blanc, thé brut
Comme toutes les couleurs de thé, le thé blanc est issu du Camellia Sinensis. À peine cueillies, les feuilles sont à peine transformées : laissées à l'air libre entre 24 et 48 heures, elles s'oxydent légèrement et naturellement, sans être roulées ou brisées. Puis on les sèche, afin d'extraire la majorité de l'humidité contenue dans les feuilles et pouvoir ainsi les conserver dans la durée.
Les vertus du thé blanc
Dans la mesure où il est très peu travaillé, le thé blanc conserve la quasi totalité de ce que la feuille contient. Il s'agit d'un thé qui contient donc des antioxydants en grande quantité, dont on connait les vertus pour lutter contre le vieillissement et la dégradation des cellules.
Contrairement à ce que sa couleur peut laisser penser, le thé blanc contient beaucoup de théine. En effet, il est généralement composé de bourgeons et de très jeunes feuilles, qui concentrent toute la théine (ou caféine, comme on l'expliquait ici) de la plante. Il reste tout de même beaucoup moins concentré qu'un café : un expresso contient environ 200mg de caféine, contre 40mg pour une tasse de thé blanc.
Les parfums du thé blanc
Les thés blancs se distinguent entre ceux composés de bourgeons, comme l'incontournable Wild Bao du Yunnan, et ceux constitués de feuilles, comme le Bai Mu Tan (qui signifie Pivoine Blanche en chinois) ou le Mao Feng. Les premiers sont très délicats, évoquant la truffe blanche et le musc. Les seconds ont plus de caractère, évoquant les fleurs blanches ou les fruits : ils sont donc idéaux pour réaliser des créations, comme La Part des Anges ou À Fleur de Peau.
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